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Choses (re)vues

25 octobre 2013

Migration automnale

Je change de crèmerie !

 

Vous pouvez désormais me suivre ici : http://chosesrevues.wordpress.com/

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15 octobre 2013

Tarte à la citrouille

pumpkinpiedone

Alors chose promise chose dûe, voilà la recette de la tarte à la citrouille, la pumkin pie us qu'on mange pour Halloween et Thanksgiving. On la décore évidemment, par exemple avec un petit couteau on peut dessiner une bouche et des yeux avec du nutella, c'est pas mal du tout...


Alors il vous faut :

1 pâte brisée

400g de citrouille/potiron cuit

muscade et cannelle (1 à 2 c.c.)

150g de cassonade

30g de maïzena

25 cl de crème liquide entière

1 sachet de sucre vanillé

3 oeufs

100g de poudre d'amande

60g de beurre

On mixe le potiron cuit avec la crème, la cassonade, le sucre vanillé, la muscade et la cannelle. Puis on ajoute les oeufs battus, le beurre fondu, la poudre d'amande et la maïezna. On verse ensuite sur la pâte brisée et on enfourne 30 minutes à 200°C.

Voilà, c'est vraiment simple, très facile à faire et très bon. On mange ça plutôt en dessert, pourquoi pas avec une crème fouettée maison. Miam !

11 octobre 2013

Les petits bonheurs d'automne

Voilà, l'automne est bien là, pas de doute. On a ressorti les couvertures, les pyjamas et la cocotte pour faire les soupes. Les arbres ont pris des couleurs magnifiques, entre le rouge et l'orangé. La pluie fait quelques apparitions. Et je reçois les catalogues de Noël des magasins de jouets, décidément jamais en retard...

Et finalement ce n'est pas déprimant l'automne ! C'est toujours sympa de retrouver ses bottines qu'on avait oubliées, son petit manteau mi-saison, de recommencer à fermer ses volets le soir, de voir les premiers cyclamens apparaître aux balcons. Tout est tellement plus cosy !

Alors en octobre, voilà ce qui est chouette : on allume une jolie bougie, on met Louis Armstrong When you smile et on regarde Quand Harry rencontre Sally en mangeant de la tarte à la citrouille (recette à venir).

On est juste bien...

11 octobre 2013

Film : Diana

Diana

De Oliver Hirschbiegel

Avec Naomi Watts, Naveen Andrews

 Ce film retrace les dernières années de vie de la Princesse de Galles, de son histoire d'amour avec un cardiologue pakistanais à sa liaison avec Dodi Fayed.

 Je n'avais ni lu les critiques, ni regardé de bande-annonce, je n'étais même pas sûre de la période de sa vie que le film traitait. Et malheureusement, cette période n'est pas propice à faire un film qui ne soit pas voyeur. D'autant que le réalisateur traite la liaison entre Diana et Hasnat Khan à la manière d'une histoire à l'eau de rose. Voir Diana courir sur la plage avec son amoureux en écoutant Ne me quitte pas de Brel et en se laçant des crabes au visage, c'est un moment « Harlequin » dont on se serait bien passé. Si le film n'était pas sur la Princesse de Galles , l'histoire d'amour aurait pu être mignonne. Mais réduire ces quelques années de sa vie à cette simple liaison rend Diana quasiment ennuyeux. Et ayons une pensée pour ce pauvre médecin qui voulait rester dans l'anonymat...

Le film est construit sur une succession d'images qu'on pourrait croire d'archive tant Naomi Watts est fardée et habillée comme Diana, tant elle reproduit à la perfection ses mimiques et ses intonations. De ce point de vue la performance de l'actrice est admirable. Mais il en fallait un peu plus pour rendre le film vraiment intéressant. Voir un simple sosie évoluer autour des flashes des photographes n'a pas grand intérêt. Son engagement humanitaire n'est traité que partiellement, et toujours sous le prisme de son histoire avec le cardiologue. Ses relations avec la famille royale sont à peine évoquées. Le tableau est celui d'une jolie femme esseulée, mais je ne suis pas sûre qu'il lui rende vraiment hommage. Sa relation avec les paparazzis est à peine effleurée, comme si le réalisateur avait craint de minimiser la perfection de la Princesse en la rendant plus humaine, donc parfois en colère, de mauvaise foi, joueuse etc.. Non, non, il fallait que le personnage restât parfait pendant les deux heures du film. Du coup, à défaut de comprendre Diana et de s'en sentir proche, il y a comme une barrière entre elle et le spectateur. Naomi Watts n'a rien à se reprocher, si ce n'est de ne pas faire vivre Diana, juste de l'imiter.

On est bien loin de La Chute, malheureusement.

6 octobre 2013

Petit traité de la jeune Maman

 

Tu sais que tu es une jeune Maman quand...


1/ Tu n'as plus que des photos de ton bambin partout partout partout. Frigo, porte-clé, cadres partout dans l'appart, fond d'écran, calendrier etc..

2/ Tu es devenue la reine de la moue dubitative accompagnée d'un silence d'intense réflexion qui te laissent quelques secondes pour répéter dans ta tête ce que la personne en face de toi vient juste de dire. C'est que pendant qu'elle parlait, toi tu essayais de te souvenir de l'heure de la dernière tétée/change/sieste.

3/ Tu es capable de disserter sur les marques de couches, de tétines, de biberons. Tu connais par coeur les collections Verbaudet et DPAM. Mais toi tu ne t'es pas achetée de fringues depuis des mois...

4/ Tu mens tout le temps et à tout le monde. "Évidemment qu'offrir une turbulette en pilou-pilou c'est une bonne idée. Même si on est en août." "Évidemment qu'il fait ses nuits. Ce sont des nuits de trois heures, mais des nuits quand même" "Évidemment que tu lui donnes la vitamine D tous les jours, comme si on pouvait oublier ce genre de choses..." "Évidemment que tu te souviens de l'anniversaire de ta grande copine machin. Tu n'avais juste plus de batterie, désolée, vraiment."

5/ Tu n'as pas la moindre idée de l'actualité. Comment ça Cécile Duflot sort avec le frère du type de Noir Désir ?

6/ Tu rigoles pour rien, fatigue aidant. Tu es capable de rire une heure parce que tu as oublié comment on replie cette saleté de lit parapluie, et ce avant de t'effondrer en larmes, hormones aidant autant que fatigue...

7/ Tu regardes les gens enrhumés comme s'ils avaient la malaria. Et tu diviens une maniaque de la solution hydro-alcoolique.

8/ Tu déclines à peu près toutes les invitations qu'on t'envoie, alors que t'étais jurée que tu ne serais pas une de ces mères qui préfèrent ne pas bouger pour ne pas avoir à réveiller Bébé au milieu de la nuit pour rentrer à la maison... Mais, faut avouer que tu adores rester à roucouler avec ta tendre moitié et ton petit bout de chou <3

 

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29 septembre 2013

Film : Blue Jasmine

Blue Jasmine

De Woody Allen

Avec Cate Blanchett, Sally Hawkins, Alec Baldwin

 Pour le coup, je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre. Après avoir été étonnée par Scoop et Match Point, amusée par Minuit à Paris et Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, je me demandais ce que Woody Allen avait concoté ce coup-ci.

Exit la comédie new-yorkaise, bonjour le drame à San Francisco.

 Jasmine est obligée de cohabiter avec sa sœur, caissière sympathique et souriante, parce qu'elle est totalement fauchée, elle qui a pourtant vécu dans le luxe avec son mari Hal pendant de nombreuses années avant de se retrouver seule et ruinée. Mais le changement est radical et Jasmine a du mal à perdre ses habitudes snobs et puantes.

 Woody Allen se fait psychanalyste dans ce film magnifiquement porté par Cate Blanchett. Les nombreuses facettes du personnage rendent ce film polymorphe. Tout à la fois comédie grinçante et drame, le spectateur passe du rire aux larmes en un éclair, suivant les pérégrinations psychologiques de Jasmine. Le réalisateur touche de nombreux clichés du doigts, sans jamais s'appesantir, sans que jamais le ton soit donneur de leçons. Les riches qui se vautrent dans le luxe et l'oisiveté trompent l'ennui en trompant leurs femmes. Mais les gens modestes comme Ginger en font tout autant, se laissant séduire par n'importe quel mot doux joliment tourné. Et alors que chacun s'interroge sur sa place dans la société, Jasmine n'a aucun doute. Elle veut retrouver son niveau de vie à n'importe quel prix. Ginger et Jasmine, le jour et la nuit, ont été élevées ensemble dans une famille adoptive. Mais on ne sait rien du passé des deux filles. Pourquoi tant de différences entre elles ? « Ce n'est pas génétique », répète Jasmine à l'envi. Mais qu'est-ce alors ? Chacun se fera sa propre idée là-dessus, en gardant à l'esprit que le réalisateur a lui-même adopté une fille, qu'il a ensuite épousée...Bref, on est touché par cette histoire, par ce personnage si complexe, dont nous ne savons finalement pas grand chose.

Contrairement aux bêtas qui se trouvaient dans la salle de cinéma vendredi soir, ne nous sentons pas obligés de rire à tort et à travers juste en souvenir de Annie Hall ou Escroc mais pas trop. Oui, Woody Allen sait aussi réaliser un drame, et en plus il le fait bien.

29 septembre 2013

Film : Insaisissables

Insaisissables

De Louis Leterrier

Avec Mark Ruffalo, Mélanie Laurent, Jesse Eisenberg, Morgan Freeman, Michael Caine etc..

 Un agent d'Interpol (Mélanie Laurent, pas crédible du tout pour une fois) s'allie à un type du FBI (Mark Ruffalo, parfait, comme d'habitude) pour essayer de coincer une bande de quatre magiciens illusionnistes, appelés les Quatre Cavaliers, qui tout en donnant des shows à Las Vegas, dévalisent des banques.

 Bouh. Grosse, grosse, grosse déception. Pourtant, tout partait bien, un super casting (je crois que je suis secrètement amoureuse de Jesse Eisenberg), une idée alléchante, un réalisateur qui s'y connaît en gros carton qui dépote (L'Incroyable Hulk, Danny the dog...). Bref, tout devait rouler comme sur des roulettes. Sauf qu'il n'y avait pas de roulettes.

Je me suis ennuyée, les tours de magie sont tout sauf extraordinaires, l'histoire somme toute assez banale, et le twist final complètement attendu. Vraiment, décevant de A à Z. Seules les dix premières minutes valent le coup, avant que les magiciens se regroupent. Leterrier a sans doute voulu surfer sur la vague Nolan, mais il n'en a pas la subtilité, malheureusement.

14 septembre 2013

Film : American Nightmare

American Nightmare (The Purge)

De James Demonaco

Avec Ethan Hawke, Lena Headey

 

Pour lutter contre les problèmes de criminalité qui la ronge, l'Amérique, et ses nouveaux Pères Fondateurs, instaure une nuit de « purge ». Une fois par an, le meurtre est autorisé de 19h à 7h. La violence ainsi légalisée le temps d'une nuit permet d'exorciser ses passions et ses pulsions malsaines. Certains se barricadent chez eux en attendant 7h du matin, tandis que d'autres au contraire profitent de la possibilité qui leur est offerte.

La famille Sandin a pour habitude de rester en sécurité le temps de la purge. Mais quand un inconnu frappe à la porte et demande de l'aide, tout est chamboulé. Aider son prochain au risque de se faire soi-même tuer ? Ou accepter d'être le témoin d'un crime ?

 

L'idée de la catharsis n'est pas récente. Les Grecs déjà se devaient d'aller au théâtre où étaient représentées les passions humaines, dans le but de les exorciser en les voyant ainsi représentées. "Purification de l'âme du spectateur par le spectacle du châtiment du coupable" dit Aristote dans la Poétique.

Ici il ne s'agit pas de théâtre, mais d'une nuit où tout est permis. L'écueil à éviter était celui d'utiliser comme prétexte cette idée de purge pour montrer de la violence gratuite, privée de toute réflexion.

Il n'en est rien ici. Au contraire, les questions sont vite soulevées : la nuit de purge ne sert-elle pas avant tout à se débarrasser des pauvres et des SDF qui eux ne peuvent pas se cacher dans une maison transformée en bunker ? La fin justifie-t-elle les moyens : est-on prêt à sacrifier quelques centaines (milliers ?) de personnes pour avoir un taux de criminalité en baisse ?

On ne sait pas depuis combien de temps existe cette nuit de purge, mais il est intéressant de noter que les enfants Sandin, et particulièrement le fils, sont les plus enclins à aider le SDF qui se présente à leur porte. Vivre 364 jours par an dans un monde débarrassé de toute violence offre cette grandeur d'âme. Mais paradoxalement, le fils semble avoir perdu toute l'innocence de l'enfance. Ses dessins sont ceux de pendus et il transforme même l'objet le plus emblématique de l'enfance, la poupée, en une espèce de tank difforme utilisé comme caméra de surveillance.

En revanche les adultes voient les choses sous un autre angle. Réminiscence d'un temps où la violence était quotidienne ? Ou simple envie du réalisateur de tourner quelques scènes gores ?

Le groupe d'étudiants qui veut agresser le SDF (un Noir, d'ailleurs, critique discrète de l'Amérique actuelle ?) le dit clairement : la purge sert à éliminer les parasites. Les masques qu'ils utilisent sont grand guignolesques, soulignant l'absurdité de la situation. Une des étudiantes illustre parfaitement la métamorphose qui s'opère durant la nuit de purge. Elle est grande, élancée, de longues boucles blondes retombent sur ses épaules à peine dénudées par la robe blanche virginale qu'elle porte. Mais elle se promène avec une hache, et un masque effrayant. Sa démarche enfantine, le fait qu'elle fasse de la balançoire, tout est fait pour souligner ce côté femme/enfant, ange/démon, sous-entendant ainsi que la légitimation de la violence entraîne la violence, même pour cette jolie jeune femme.

Les voisins quant à eux ont un discours tout différent de celui des étudiants : eux tuent par jalousie. La mort est vue comme un sacrifice aux Pères Fondateurs. Dans cette scène assez délirante, la voisine des Sandin a l'air d'un gourou de secte, image évidemment peu anodine.

 Bref, l'idée est intéressante et bien traitée, ça vaut le détour, il faut juste aller au-delà de la publicité qui veut faire de American Nightmare un simple film d'horreur à la Destination Finale.

6 septembre 2013

Film : Alabama Monroe

Alabama Monroe (The Broken circle Breakdown)

De Felix Van Groeningen

Avec Johan Eldenbergh, Veerle Baetens

 Lorsqu'Élise rencontre Didier, c'est une évidence : ces deux là sont faits pour être ensemble. D'une bizarrerie tantôt hipster tantôt hippie, ils vivent en harmonie sur une bande-son country. Mais tout bascule lorsqu'ils apprennent que leur fillette est atteinte d'un cancer.

C'est un très joli film dans tous les sens du terme. D'un point de vue esthétique d'abord, les images sont simples et lumineuses. Les paysages sont colorés, à l'image du corps tatoué d'Élise. On se sent bien dans cette atmosphère « green ». L'histoire ensuite. Et pourtant aborder le sujet de la maladie d'un enfant, c'est toujours risqué. Mais à chaque fois qu'on croit que le film va sombrer dans le misérabilisme, une petite note d'humour ou d'espoir le sauve. Ceci dit ne nous mentons pas, le tout est très triste et prend aux tripes. Cela faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas entendu autant de spectateurs renifler en même temps.

Le réalisateur a heureusement eu la bonne idée de casser le rythme mélodramatique en imposant des flash back sur la rencontre des parents qui viennent se superposer aux scènes de chimiothérapie.

Difficile de dire qu'on passe un bon moment vu le sujet, mais le film est très touchant, la grâce des acteurs associée à la musique (excellente) y est sûrement pour beaucoup.

 

6 septembre 2013

L'été

Ah ! L'été !

Ses blockbusters, ses rediffusions d'Angélique Marquise des Anges, ce soleil qui nous fait préférer le plein-air à la clim des salles obscures... Je ne prends même pas la peine de faire un article sur Wolwerine parce que franchement ça ne valait pas le coup du tout (Logan dézingue la mafia japonaise, super) et je me remets au boulot avec Alabama Monroe...

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